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Toutes les publications

Monsieur Verdoux et l'argent dan le film de Charlie Chaplin
Esthétique

À partir de « Monsieur Verdoux » : Une trinité de l'obscénité

30 juillet 2019
À partir de « Monsieur Verdoux » jusqu'à « Un Roi à New York », en passant par « Les Feux de la rampe » : analyse d'une trinité de l'obscénité personnifiée par Verdoux, Shahdov et Calvero dans la filmographie de Charlie Chaplin.
Donnie Darko et le lapin au cinéma dans le film de Richard Kelly
Interview

« Donnie Darko » : Interview de Richard Kelly

22 juillet 2019
Dans cet entretien, Richard Kelly revient sur les mystères et les thématiques de « Donnie Darko » : le sacrifice, les univers parallèles, le rôle du lapin ou encore la fin du monde.
Les fous dans Koko-di Koko-da deJohannes Nyholm
BRIFF

« Koko-di Koko-da » de Johannes Nyholm : Immersion dans un cauchemar interactif

17 juillet 2019
« Koko-di Koko-da » se présente à la fois comme un objet de fascination où la place du spectateur ne cesse de fluctuer et une surprenante tentative de croiser le film d'auteur, le film de genre et le film "à sujet".
Bernhard Goetzke et Lil Dagover dans Les Trois lumières de Fritz Lang
Rayon vert

« Les Trois lumières » de Fritz Lang : La responsabilité d'avoir un destin (ni un drame, ni une fatalité)

13 juillet 2019
Entre archaïsme et modernité, allégorie surannée et dispositif meta moderne, « Les Trois lumières » du démiurge Fritz Lang met son héroïne à l’épreuve morale d’une conversion de la fatalité en destinée – amor fati.
Charlie Chaplin de dos dans Charlot est content de lui
Esthétique

« Charlot est content de lui » : Autofiction du réel, Charles Chaplin un cas unique

10 juillet 2019
En 1914, dans Charlot est content de lui, un nouveau corps surgit au cinéma : unique et scandaleux, irréductible à la société de consommation célébrant le spectacle du devenir machine.
Doria Tillier et Alka Balbir dans Yves de Benoit Forgeard
BRIFF

« Yves » de Benoît Forgeard : L'ennemi le plus intime

6 juillet 2019
Depuis la critique potache d'un monde où le capitalisme relève de l'air conditionné, et de l'évaluation des ambivalences de ce tiers démoniaque incontournable qu'est l'intelligence artificielle, « Yves » de Benoît Forgeard propose sur le fil – cronenbergien – un nouvel agencement du désir et de la libido.
Les deux adolescentes dans Zombi Child de Bonello
BRIFF

« Zombi Child » : Interview de Bertrand Bonello

3 juillet 2019
Bertrand Bonello, qui se présente à la fois comme architecte et cinéaste instinctif, revient dans cet entretien sur sa méthode de travail, son utilisation de la musique et de thématiques fantastiques comme l'idée de possession.
Des animaux empaillés dans Animus Animalis de Aistė Žegulytė
BRIFF

« Animus Animalis » d'Aiste Zegulyte : Quand la Mort nous Regarde

1 juillet 2019
Avec « Animus Animalis », Aistė Žegulytė filme la mort qui regarde la vie à travers une position omnisciente qui pourrait être celle de la mort elle-même si celle-ci devait s'incarner sous une forme narrative.
La sainte famille des cahiers du cinéma d'Olivier Alexandre
Interview

« La Sainte Famille des Cahiers du cinéma » : Entretien avec Olivier Alexandre

27 juin 2019
Avec « La Sainte Famille des Cahiers du cinéma », Olivier Alexandre signe un passionnant essai de sociologie du cinéma sur le fonctionnement des Cahiers et, par extension, de la critique française.
Le Daim de Quentin Dupieux
Le Majeur en crise

« Le Daim » de Quentin Dupieux : L'Arc du délire (bandé par le délire de l'autre)

22 juin 2019
Monté sur une cinéphilie taxiderme nourrie de l'inerte, tout en raccords avec l’américanisation du monde comme réification, désertification et « californication », « Le Daim » de Quentin Dupieux s'ouvre à une rêverie mélancolique sur la possibilité du cinéma à l’heure très réelle de la « cinématographie générale ».
Le groupe Queen dans Bohemian Rhapsody de Bryan Singer
Le Majeur en crise

« Bohemian Rhapsody » de Bryan Singer : Les débordements du Biopic

20 juin 2019
Malgré les nombreux travers du biopic dans lesquels s'engouffre « Bohemian Rhapsody », le film de Bryan Singer, par éclats, se montre fidèle à l'esprit du mini opéra pop-rock créé par Queen : le chant de ceux qui débordent.
Gena Rowlands dans Faces de John Cassavetes
Rayon vert

« Faces » de John Cassavetes : Rire désespéré

15 juin 2019
Du rire et du désespoir dans « Faces » de John Cassavetes : analyse d'une séquence au cours de laquelle Jeannie essaye de suspendre, par le dialogue, les automatismes sociaux de Richard.
Godzilla au milieu des ruines dans le film Gareth Edwards
Le Majeur en crise

« Godzilla » : du Sublime à la Fossilisation des Souvenirs

10 juin 2019
Comment la nouvelle saga "Godzilla" développe-t-elle une conception singulière du sublime et des processus intimes de fossilisation – des deuils et des catastrophes ?
Parasite de Bong Joon-ho
Critique

« Parasite » de Bong Joon-ho : Charge de la farce, Décharge de la grâce

7 juin 2019
Avec « Parasite », Bong Joon-ho expose la nature délirante des rapports sociaux dans une somptueuse et joyeuse fête carnavalesque.
Sybil (Virginie Efira) à la fête de fin de tournage
Critique

« Sibyl » de Justine Triet : La Machine de Déception Hystérique

5 juin 2019
Analyse du film « Sibyl » de Justine Triet au départ de l'hystérie, cette machine qui tourne à vide, dépolitise tout et laisse la tristesse durer toujours.
Ella Smith et Justing Salinger dans Ray & Liz
BRIFF

« Ray & Liz » de Richard Billingham : La Maison du bonheur

31 mai 2019
Étranger à tout misérabilisme, au naturalisme plus contrarié que contrariant, Ray & Liz de Richard Billingham relève à travers le temps quelques affects et souvenirs passés par une banlieue de Birmingham sous le néolibéralisme de Margaret Thatcher.
Ahmed lutte avec les responsables du centre dans Le Jeune Ahmed
Critique

« Le Jeune Ahmed » de Jean-Pierre et Luc Dardenne : La Chute et le Bourbier

24 mai 2019
Avec « Le Jeune Ahmed », les frères Dardenne signent une fable morale étouffante et problématique du point de vue de la représentation de l'Islam et de l'origine du radicalisme.
Le Bateau Phare de Jerzy Skolimowski (1985)
Rayon vert

« Le Bateau phare » de Jerzy Skolimowski : L'exil du paria comme une île

18 mai 2019
Sous couvert du huis-clos maritime d'un Bateau Phare immobile, Jerzy Skolimowski fait affleurer les vies insulaires de ses personnages : des gangsters théâtraux et immatures au paria en exil tenant le cap de mystérieux principes.
Emilio Echevarría dans Amours chiennes
Rayon vert

« Amours chiennes » d'Iñárritu : Au Temps des Chiens

14 mai 2019
Quelle place occupe le chien dans « Amours chiennes » ? Analyse d'un rôle décisif mais aussi d'un manque dans le cinéma d'Alejandro González Iñárritu.
Les trois actrices au lit dans Que le diable nous emporte de Jean-Claude Brisseau
Critique

« Que le diable nous emporte » de Jean-Claude Brisseau : Le maître du logis et son refuge comme une caverne

12 mai 2019
En raison de ses démons, la construction du conte moral proposé par « Que le diable nous emporte », aussi savante soit-elle dans une stratégie des apparences théorématiques voilant cependant un credo axiomatique, ne sort résolument pas de la « pensée straight ».
Armurier dans Monrovia Indiana de Frederick Wiseman
Critique

« Monrovia, Indiana » de Frederick Wiseman : La spéléo des sphères

11 mai 2019
« Monrovia, Indiana » est particulièrement affecté par un paysage dévasté : Frederick Wiseman n'a rien d’autre à proposer face à la victoire du camp réactionnaire que le tableau réactif de la petitesse triomphante, répondant au ressentiment des vainqueurs par le ressentiment mimétique des vaincus. 
Christian Bale dans Batman Begins
Le Majeur en crise

« Batman Begins » de Christopher Nolan : Le Masque aux deux Visages

10 mai 2019
Dans le monde réaliste et théâtral de « Batman Begins » de Christopher Nolan, le vrai visage serait celui de Batman et le masque serait Bruce Wayne. Comme pour signifier que tout le monde peut être Batman.
Alice de Jan Svankmajer
Esthétique

« Alice » de Jan Svankmajer : Quelque chose d'Alice...

8 mai 2019
Avec « Alice » (1988), loin des adaptations moralisatrices de Walt Disney et Tim Burton, Jan Svankmajer se dresse contre la tyrannie de la conformité et le diktat de l'œil par l'imagination : sa poétique de la tactilité repose sur la conviction que l'expérience du corps est plus fondamentale que celle du regard.
Laurent Lafitte dans Paul Sanchez est revenu de Patricia Mazuy
Critique

« Paul Sanchez est revenu ! » de Patricia Mazuy : Le Chaudron du fait divers (et ses marmitons)

4 mai 2019
Reconnaissance symbolique, pulsion de mort, auto-intoxication fantasmatique : « Paul Sanchez est revenu ! » de Patricia Mazuy est travaillé par une série de figures majeures et tristes du désir contemporain. Peut-être moins drôles que terrifiantes, à la fin. Analyse.
Sport de filles de Patricia Mazuy (2011)
Critique

« Sport de filles » de Patricia Mazuy : À hue et à dia (de la fiction et du documentaire)

1 mai 2019
La rencontre de Marina Hands et de Bruno Ganz, pour une articulation salvatrice entre une puissance d’intensification physique et psychique de l’existence individuelle et un support de socialisation collective et de discipline des corps.
BIFFF

BIFFF 2019 : Des baisers au goût maléfique

27 avril 2019
Retour sur la 37ème édition du BIFFF (Festival du Film Fantastique de Bruxelles 2019) à travers la thématique du baiser maléfique.
Kacey Mottet Klein et sa copine Oulaya Amamra dans L'adieu à la nuit
Critique

« L’Adieu à la nuit » d’André Téchiné : L'aveuglement de l'Âge

26 avril 2019
Analyse du discours idéologique de « L’Adieu à la nuit » d’André Téchiné, qui met en valeur les sermons et la morale des anciens tout autant que la question générale de l'aveuglement.
Nanni Moretti devant la ville dans Santiago, Italia
Critique

« Santiago, Italia » de Nanni Moretti : La Morale de la Partialité

23 avril 2019
Avec « Santiago, Italia », Nanni Moretti applique au documentaire la recette bien connue de son cinéma : un engagement partial et intime. Il fait ainsi le pari de prendre à rebours certaines tendances morales du cinéma documentaire.
Marianne Basler
Interview

Interview de Marianne Basler : donner du sens dans le non-dit et l’épure

21 avril 2019
Marianne Basler évoque avec nous son travail avec Michael Hers, Paul Vecchiali, Jean-Pierre Mocky, Woody Allen, Christian Petzold ou encore Jacques Rivette.
Le réalisateur dans One Cut of the Dead
BIFFF

« One Cut of the Dead » de Shin'ichirô Ueda : Un Abécédaire du Cinéma

16 avril 2019
Avec « One Cut of the Dead », Shin'ichirô Ueda signe un abécédaire du cinéma traitant à la fois du genre, de la grammaire et de la réception.
Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares de Radu Jude (2018)
Critique

« Peu m'importe si l'Histoire nous considère comme des barbares » : Tragédie de l'Histoire, farce noire de la mémoire

14 avril 2019
D'une tragédie de l'histoire, de la farce noire de la mémoire : étude critique de la représentation à l'épreuve de l'histoire dans « Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares » de Radu Jude.
Basse Normandie de Patricia Mazuy
Le Majeur en crise

« Basse Normandie » de Patricia Mazuy : Les écarts du Making-of

10 avril 2019
Troisième volet d’une série consacrée au cinéma de Patricia Mazuy, quelque part entre fiction et documentaire, « Basse Normandie » s’offre aux écarts du making-of à l’occasion d’une représentation des « Carnets du Sous-sol » de Dostoïevski.
Holt, Milly et Max ébahit devant Dumbo
Critique

« Dumbo » de Tim Burton : L’Éléphant qui réenchante les Regards

7 avril 2019
Dumbo est un corps par lequel le réenchantement est possible. Ce qui a pour effet de briser la logique marchande du film et de laver les cœurs des personnages de leur noirceur.
Ragtime de Milos Forman
Le Majeur en crise

« Ragtime » de Milos Forman, Pompiers pyromanes

4 avril 2019
Film majeur menacé par l'académisme décoratif autant que film mineur peuplé d'impromptues réjouissances, « Ragtime » de Miloš Forman s'avance pareil à son titre : syncopé.
Synonymes de Nadav Lapid (c) Guy Ferrandis / SBS Productions)
Rayon vert

« Synonymes » de Nadav Lapid : Des pays dépaysés

29 mars 2019
Au dépays de Yoav, le paria de « Synonymes », Nadav Lapid construit une critique mi-tragique mi-rieuse de la culture comme colonialité et la langue comme obscénité, toutes deux expropriatrices.
Isabelle Huppert et ses filles dans Saint-Cyr
Le Majeur en crise

« Saint-Cyr », le cheval de bascule de Patricia Mazuy

27 mars 2019
Monté sur des chevaux de bascule oscillant entre raison et passion, Saint-Cyr, de Patricia Mazuy, raconte l'histoire du dressage et de ce qui l'excède : de l'animal, de la langue française et des jeunes filles du pensionnat de la Maison Royale de Saint-Louis.
Le poster de Us
Critique

« Us » de Jordan Peele : Littéralement, la voix des sans voix

23 mars 2019
Avec Us, Jordan Peele place une fois de plus au cœur de son dispositif la révolte de ceux qui n'ont pas de voix. Lecture socio-politique du film.
Edward taille un dinosaure dans Edward aux mains d'argent
Le Majeur en crise

« Edward aux mains d'argent » : La Revanche Policière de Tim Burton

20 mars 2019
L’imagination de Tim Burton est policière : elle juge, hiérarchise, oppose, nie. Elle est aussi animée par un esprit de revanche. « Edward aux mains d'argent », considéré pourtant comme un des meilleurs films du cinéaste, présente déjà toutes les caractéristiques de cet imaginaire policier.
The Immigrant (Film, 2013)
Rayon vert

« The Immigrant » de James Gray : Faire parler le Cœur

18 mars 2019
« The Immigrant » prête l’oreille à de nombreuses questions de langage. Les différentes langues parlées et la manière dont les personnages s’expriment sont autant d’éléments moteurs d'un récit où les personnages tentent de s’affranchir de leur milieu comme de leurs démons intérieurs, en posant des mots sur leurs plaies.
Simba, Timon et Pumba dans Le Roi Lion
Esthétique

« Le Roi Lion » : Idéologies de la Fable Disneyenne

14 mars 2019
Derrière les beaux sentiments, « Le Roi Lion » cache une série de contradictions : le discours de Zazu, le rabat-joie de service, finira par aboutir ; Timon et Pumba énoncent un message inaudible opposé à la fable disneyenne ; le projet « politique » de Scar s’avère tout aussi intenable dans un monde qui décrédibilise ses idées.
La chanson de Buster Scrugg (Tim Blake Nelson) dans La Ballade de Buster Scruggs
Critique

« La Ballade de Buster Scruggs » : Des Épouvantails dans le Désert

11 mars 2019
« La Ballade de Buster Scruggs » relève à la fois du célèbre nihilisme des frères Coen et d'une relecture de certaines paraboles de l'Ancien Testament. Ce mélange détonnant confère au film son étrange construction et, surtout, son impression d'absurdité ou de gratuité.
Gene Hackman et Al Pacino dans L'épouvantail
Rayon vert

« L'Épouvantail » de Jerry Schatzberg : Deux hommes et un Cadeau

8 mars 2019
Dans l’Amérique fêlée des seventies, Jerry Schatzberg se penche avec douceur sur le road trip chaotique et attachant de deux marginaux que la vie a beaucoup roulés et trop bousculés. Pourtant, Max et Lion n’ont pas renoncé à lui faire un joli cadeau. Parce que tous les épouvantails ont le cœur tendre.
Histoires de spectateurs

Une Nuit au Salon de l’Érotisme de Bruxelles

6 mars 2019
Espace, images, spectateurs, actrices : le salon de l’érotisme déploie une expérience qui n’a rien à envier au cinéma et aux performances mettant en scène la relation entre le "performer" et le spectateur. Avec, au bout du compte, une étrange expérience : celle de succomber à une image, et plus précisément à une actrice jouant à l’automate.
Critique

« Grâce à Dieu » : « Je sais bien, mais quand même »

2 mars 2019
À l'œuvre dans « Grâce à Dieu » de François Ozon, le déni soutient à la fois le pacte cinématographique et un consensus social en forme de pacte idéologique. Et l'un de rendre gorge à l'autre, par des voies qui se soutiennent plus d'une éthique de l'esthétique que du civisme.
Une scène d'action dans Les Eternels de Jia Zhang-ke
Critique

« Les Éternels » de Jia Zhang-ke : Immortalité, Fétiche et Guérison

27 février 2019
À travers le destin de Quiao et Bin, Jia Zhang-ke travaille à nouveau avec brio la porosité des genres en recourant au fantastique, à la fresque épique et à l'allégorie. Ce qui lui permet comme d'habitude de décrire, sur plusieurs décennies, la réalité socio-économique de la Chine.
Leslie Azzoulai et Julien Guérin dans Travolta et moi
Le Majeur en crise

« Travolta et moi » : Le Naturalisme enfiévré de Patricia Mazuy

24 février 2019
Avec « Travolta et moi », son second long-métrage de fiction sorti en 1994, Patricia Mazuy contamine le naturalisme cinématographique par une passion fictionnelle et un amour du faux enfiévrés : Analyse.
Le Château de Cagliostro
Critique

« Le Château de Cagliostro » de Miyazaki : L'Horlogerie interne du Démiurge

17 février 2019
Avec le Château de Cagliostro, paru sur les écrans japonais en 1979 et qui connait 40 ans après sa première sortie dans les salles françaises, Hayao Miyazaki met en forme les trois grands principes de son cinéma d'animation : le machinisme, le syncrétisme et l'ambivalence démiurgique.
Tish et Fonny dans Si Beale Street pouvait parler
Critique

« Si Beale Street pouvait parler » : Esthétisme et Anesthésie, la méthode Barry Jenkins

13 février 2019
Avec « Si Beale Street pouvait parler », la douceur du cinéma de Barry Jenkins devient le point d'ancrage d'une méthode anesthésiante, où le style hyper référencé du cinéaste (Wong Kar-Wai en tête) permet de faire passer plus facilement les clichés tout en atténuant la violence latente qui traverse le film.
Alina Serban et Tom Vermeir dansent dans Seule à mon mariage
BRIFF

« Seule à mon mariage » : Interview de Marta Bergman

7 février 2019
Entretien avec Marta Bergman autour de la sortie de « Seule à mon mariage », son premier film, qui contourne les clichés du cinéma naturaliste et ceux entourant la communauté rom. La réalisatrice évoque ses choix narratifs et esthétiques ou son travail sur la musique et la personnalité de Pamela, le personnage principal du film.
Les méchants dans Dark Crystal
Rayon vert

« Dark Crystal » : Les Marionnettes et le Pouvoir des Corps

5 février 2019
Entièrement réalisé avec des marionnettes, « Dark Crystal » est pourtant profondément habité par des questions de corps. Comme si l’absence d’être humain et de corps en chair et en os était l’occasion idéale pour questionner les limites et les pouvoirs des yeux, des mains ou encore des voix.
"Tata", alias Clint Eastwood dans La Mule
Critique

« La Mule » de Clint Eastwood : La Fleur de son secret

31 janvier 2019
Avec La Mule, Clint Eastwood revient au cœur de son cinéma, ce héros intouchable et impitoyable, têtu comme une mule parce qu’il est demeuré fidèle à l’exception d’une loi au-delà de la loi, dont la lettre ne s’écrit pas.