Ce 29 mars 2020, plus de 3 milliards d'habitants sont confinés sur la planète, réduits à l'observation d'une crise mondiale provoquée par une pandémie de maladies à coronavirus. Les lignes qui suivent ont été écrites par un spectateur idiot, si l'on veut bien entendre par là, dans le sillage de Deleuze, celui qui n'a pour lui que la raison naturelle, sans les béquilles d'aucune vérité révélée ou tradition livresque. Elles témoignent d'un rapport au monde qui passe par les images, s'épuise dans les images, informées par les pouvoirs médiatique et politique. À ces images sont arrachées quatre formes de réalisme de crise qui s'offrent comme autant de tentatives d'en sortir.