Au dépays de Yoav, le paria de « Synonymes », Nadav Lapid construit une critique mi-tragique mi-rieuse de la culture comme colonialité et la langue comme obscénité, toutes deux expropriatrices.
Quelque chose s'est passé : un craquement dans la perception, une affection dont il faut raconter l'histoire, une expérience cinématographique à partager. Il y a ici autant de rayons verts que de rencontres et d'efforts d'écriture pour en conserver la trace.