À l'occasion de la sortie de « The House that Jack built », portrait de Lars von Trier en démiurge pervers maintenant film après film le cap de la contrariété : celle du spectateur, et la sienne propre, jusqu'à la mortification.
À l'occasion de la sortie de « The House that Jack built », portrait de Lars von Trier en démiurge pervers maintenant film après film le cap de la contrariété : celle du spectateur, et la sienne propre, jusqu'à la mortification.
Entretien fleuve avec Laurent de Sutter, de "Pornostars" (2007) à "Poétique de la police" (2017) : à propos d'un cinéma habité, traversé ou débordé par le passage des anges, l’immanence de Spinoza, la posture de l’humiliation, les pratiques de désir, l’épreuve du sublime, le comique de la police.
Kelly Reichardt opère une constante déstabilisation du regard : tout en enracinant ses personnages dans un microcosme prosaïque, elle les abandonne à leurs errements dans une immensité aussi aride qu’accueillante, terrain d’une poétique de la déviation...
Dans une perspective postmoderne, les blockbusters hollywoodiens mobilisent aujourd'hui les nouveaux savoirs du spectateur, sa culture et ses attentes. Ils transforment ainsi les personnages en complices presque conscients de participer au spectacle. Ces films ne cachent plus leurs ambitions commerciale, leur cynisme mais aussi leur l'ingéniosité.
Analyse croisée de la mise en scène de chasseurs transgressifs dans « Les chasses du comte Zaroff » de Shoedsack et Pichel, sorti en 1932, et « Soudain, l’été dernier » de Mankiewicz, sorti en 1959 : de la figure marquée du comte Zaroff à la défiguration de Sebastian.
Retour sur l'exposition WEPORN organisée à Bruxelles par le Gsara, où une cinquantaine d’œuvres questionnent la représentation de la pornographie.
L'aura et l'omniprésence des 8 actrices qui composent le générique de « 8 Femmes » de François Ozon, toutes stars ou étoiles montantes du cinéma, a souvent escamoté la présence des nombreux autres personnages, visibles ou évoqués dans le film : dans l'ombre, quel rôle jouent-ils ?
Comment Jean-Luc Godard traite-t-il les métaphores venant de la littérature afin d’en tirer « juste une image » ? Sous la thématique « Littérature et cinéma », analyse de la métaphore et de la littéralité dans « Pierrot le fou », œuvre maîtresse parue en 1965.