À travers le portrait aux tonalités contrastées de Fuki qui lévite au-dessus du néant entre innocence et cruauté, Renoir de Chie Hayakawa touche peut-être à une expression possible de ce qu'on appelle « l'enfance de l'art » qui est aussi l'enfance que tout artiste ne doit jamais perdre. Si la cinéaste indique que le choix du titre du film vient d'une anecdote, il est possible d'aller beaucoup plus loin en révélant un lien secret qui unirait le cinéma et la peinture.