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Le Majeur en crise

Un héros qui ne l'est plus tout à fait, une action qui ne parvient plus à se boucler, une forme narrative qui ne parvient plus à contenir sa matière : d'une façon ou d'une autre, le majeur en crise raconte ces moments où la majorité entre dans un devenir-mineur.

Laurent Lafitte dans K.O., un film de Fabrice Gobert
Le Majeur en crise

« K.O. » de Fabrice Gobert : Dérèglements d’un film double

20 juin 2017
K.O. renvoie aussi bien à une donnée scénaristique – le « fight club » clandestin auquel va prendre part le personnage principal – qu'à l’état psychologique du héros, ou encore à la situation chaotique dans laquelle se trouve le héros, avant de renoncer à tout. Explication.
Le Majeur en crise

Les blockbusters et le spectateur 2.0 : entre marketing et ingéniosité

13 janvier 2017
Dans une perspective postmoderne, les blockbusters hollywoodiens mobilisent aujourd'hui les nouveaux savoirs du spectateur, sa culture et ses attentes. Ils transforment ainsi les personnages en complices presque conscients de participer au spectacle. Ces films ne cachent plus leurs ambitions commerciale, leur cynisme mais aussi leur l'ingéniosité.
Émilie Dequenne dans à perdre la raison de Lafosse
Le Majeur en crise

De l’utilisation de la musique à des fins de rupture narrative dans le cinéma d’auteur contemporain

8 décembre 2016
Analyse d'une figure de style qui a fini par devenir un gimmick : l'usage in extenso d’un morceau de musique dans la diégèse – le plus souvent une chanson populaire –, à des fins scénaristiques et dramaturgiques, avec pour effet escompté de provoquer une émotion chez le spectateur.
Desperate Hours de Michael Cimino
Le Majeur en crise

« Desperate Hours » : Cimino aux heures désespérées du Nouvel Hollywood

25 novembre 2016
La Maison des Otages peut être lu comme un manuel de survie cinématographique : il y a là comme une invitation à jouir de façon presque enfantine du spectacle que nous offrent les images, en dépit de l'amertume et de la désillusion qui en constituent le revers.
boris-sans-beatrice-cote-2015
FIFF

La Magie des rencontres : de Boris sans Béatrice à Boris avec Béatrice

18 novembre 2016
Il en va du cinéaste comme de Boris Malinovsky, l'anti-héros de Boris sans Béatrice : sa richesse tient de la maîtrise absolue des espaces-temps, et de tout ce qui circule à l’intérieur de ceux-ci. C'est à la subversion de cette maîtrise sans reste que travaille Denis Côté, pour faire advenir une rencontre.
Le bar du mistral dans Plus Belle la vie
Le Majeur en crise

Les typologies sociales de « Plus Belle la Vie »

26 juin 2016
Premières pistes de réflexion autour de « Plus Belle la Vie » : Comment la série représente-t-elle les différentes couches de la société et les différents corps de métiers ? En tant que microcosme où se retrouvent tous les personnages de la série, quel rôle y joue le bar du Mistral ?
Anomalisa de Charlie Kaufman
Le Majeur en crise

« Anomalisa » : D'une Marionnette emmêlée dans les Ficelles du désir

18 avril 2016
Avec Anomalisa, Kaufman s'intéresse à une nouvelle force invisible logée au creux de l'être humain : le désir, à la fois amoureux et sexuel qui, dans les nouages complexes qu'il opère, définit une attente envers l'autre autant qu'avec soi-même et le monde dans lequel on se trouve.
Friends-celui-qui-jouait-à-la-balle3
Le Majeur en crise

« Friends » : Quand la comédie de caractère trébuche sur le jeu sans acteur

5 mars 2016
Il arrive parfois que l’histoire n’avance plus, que la situation globale trébuche, que les acteurs se mettent véritablement à jouer. C’est ce jeu, pour rien, qui se donne à voir dans l’épisode 21 de la saison 5 de la série « Friends » : « Celui qui jouait à la balle ».
L'air surpris de Mister Bean
Le Majeur en crise

Quelques mots sur l'intelligence de Mr. Bean

7 janvier 2016
Pourrait-on imaginer que Mr. Bean puisse nous éveiller à l’art du portrait ? Une séquence admirable du film Bean (1997) va nous permettre de saisir toute la richesse du personnage que Rowan Atkinson n’a cessé de décliner avec inventivité.
Knock Knock de Eli Roth
Le Majeur en crise

« Knock Knock » de Eli Roth

2 janvier 2016
S'il y a une morale à Knock Knock, ce n'est pas à la perversité ou à la violence latente du spectateur qu'elle s'adresse : Eli Roth rappelle simplement comment notre société crée des modèles artificiels qui peuvent nous rendre prisonniers de ses illusions et de ses archétypes.