L'état dans lequel se trouve le petit Adam résume parfaitement ce que fait subir Laura Wandel au cinéma : une famine. Sa vision du monde est inhospitalière et fascinée par la pulsion de mort. Après Un monde qui s'intéressait déjà péniblement au calvaire d'Abel, L'Intérêt d'Adam remet le couvert avec un récit doublement christique mettant en scène une sainte face à la souffrance humaine incarnée au stade terminal par Adam. Le film est à la fois hagiographique et moralisateur car il repose autant sur le jugement de la sainte que de l'enfant martyr.
