Agnès Varda revient sur les rencontres artistiques et humaines de « Visages, Villages » : pour réinventer la vie par les images, avec les gens qui les créent, loin des clichés qui les capturent.
Avec Rodin, Jacques Doillon tente de dégager l’essence du personnage à travers sa relation aux femmes et au travail. Dans cette interview, il revient sur quelques grands aspects de son film : sa représentation de Rodin, le triangle amoureux, sa méthode de travail, le décor et les costumes.
Loin de l'image éculée d'un cinéaste culte, Alejandro Amenábar revient sur sa méthode : un intense travail de réflexion, proche du rationalisme, qui questionne toutes les formes de croyances et les acquis : « Je ne ne suis pas quelqu'un de confiant, même par rapport à la science ».
Croyances, cinéma et ésotérisme : rencontre avec le cinéaste belge Fabrice du Welz à l'occasion de la sortie de « Message from the King » : « Je conçois le travail sur la foi comme mouvement propice à la déconstruction, et plus précisément à la déconstruction de l'âme »
Entretien fleuve avec Laurent de Sutter, de "Pornostars" (2007) à "Poétique de la police" (2017) : à propos d'un cinéma habité, traversé ou débordé par le passage des anges, l’immanence de Spinoza, la posture de l’humiliation, les pratiques de désir, l’épreuve du sublime, le comique de la police.
Rebecca Zlotowski revient sur plusieurs thèmes clés qui traversent « Planetarium » : la présence des fantômes, le rapport à l'Histoire, les liens qui se créent avec le cinéma ou la circulation du refoulé. Autant de pistes possibles pour se réapproprier un film énigmatique.
Antoine Desrosières nous a accordé un entretien substantiel : l'occasion d'évoquer sa carrière atypique dans le panorama du cinéma français, et le tournant qu'a constitué pour lui son moyen-métrage, Haramiste, avec la belle rencontre d'Inas Chanti et Souad Arsane.
Rencontre avec Davy Chou autour de la mise en scène et du rêve dans Diamond Island : « Les couleurs, les lumières et les néons qui dégagent cette vibration si particulière, sont comme une caisse de résonance des multiples émotions intérieures des personnages en train de s'ouvrir au monde. »
Rencontre avec Denis Côté, à propos d'expériences sur les formes, la narration et les genres cinématographiques : « Mon travail est celui d’un ancien critique de cinéma, d’un amoureux du cinéma, qui tente des choses avec le langage cinématographique. »
Entretien avec Pierre Voland autour du "volet de ma chambre", oeuvre à mi-chemin de l'expérimentation formelle et de la fascination pour la lumière, projetée en janvier 2016 au festival "Les Inattendus" de Lyon et visible en libre accès sur internet...
Audrey Estrougo revient avec "La Taularde", thriller carcéral d'une vigueur insurrectionnelle et d'une intelligence rares dans le cinéma français. Au cours de l'entretien qu'elle nous a accordé, la cinéaste a éclairé ses choix de mise en scène en affirmant la singularité de sa démarche.
À l'occasion de la sortie en vidéo à la demande de son dernier film, « Les Amitiés invisibles » (« Die Lügen der Sieger »), nous avons pu interroger Christoph Hochhäusler sur le travail de mise en scène qu'il a spécifiquement déployé sur ce projet.