Le Cours de la vie méritait bien un dyade. Si le film est traversé par au moins trois trajectoires et permet au fantôme de Jean-Pierre Bacri de venir hanter l'amphithéâtre où Agnès Jaoui donne son cours de scénario, le film se révèle dans l'ensemble médiocre en réchauffant le pire d'un romantisme téléfilmesque à la Lelouch. Après l'affaire Sojcher qui secoua le petit entre-soi du cinéma belge, il est difficile de trouver dans Le Cours de la vie une contre-proposition au cinéma institutionnalisé que nous avons aussi vivement critiqué. Ce scénario méritait-il une aide du Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? Rien n'est moins sûr.