D'ici et d'ailleurs, cheminant en cinéma dans tous les territoires et genres, Nadia Meflah est critique, programmatrice, formatrice, lectrice et passeuse. À l'écoute de tous les publics, passionnée par la transmission de ce qui fait sens et récit, imaginaire et élaboration de soi. Auteure d'un documentaire sur Oum Kalthoum, "la voix du Caire" (Arte, 2017) et du livre "Chaplin et les femmes" (éd. Philippe Rey).
Animalité et Satyre dans le cinéma de Charlie Chaplin : redevenir primitif, sale, barbouillé, montrer son derrière, être méchant comme des enfants pour échapper au lissage du spectacle télévisuel.
À partir de « Monsieur Verdoux » jusqu'à « Un Roi à New York », en passant par « Les Feux de la rampe » : analyse d'une trinité de l'obscénité personnifiée par Verdoux, Shahdov et Calvero dans la filmographie de Charlie Chaplin.
En 1914, dans Charlot est content de lui, un nouveau corps surgit au cinéma : unique et scandaleux, irréductible à la société de consommation célébrant le spectacle du devenir machine.