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Morgane Jourdren

Maitre de conférences en civilisation américaine à l'Université d'Angers, membre de l'AFEA (French Association for American Studies) et du CIRPaLL (Centre Interdisciplinaire de Recherche sur les Patrimoines en Lettres et Langues).
Charlie Chaplin et Jackie Coogan assis dans la rue dans Le Kid
Esthétique

Les 100 ans du « Kid » de Charlie Chaplin

9 mars 2021
À l'occasion du centenaire du « Kid » de Charlie Chaplin, retour sur un film qui dessine une topographie de la misère urbaine et dépeint les échecs comme les contradictions de la société américaine du début du XXème siècle. Mais comme souvent chez Chaplin, c’est au cœur du chaos, là où il n’y a plus d’espoir, que naît la beauté et se produit tout à coup le miracle de la vie.
Charlie Chaplin sur scène dans Chaplin
Esthétique

De l'autobiographie de Charlie Chaplin au biopic « Chaplin » de Richard Attenborough

25 décembre 2020
Dans « My Autobiography », Charlie Chaplin retrace sa vie d’homme et d’artiste avec force détails, une vie que Richard Attenborough porte à l’écran en 1992 dans un film pudiquement intitulé « Chaplin ». Le cinéaste reste assez fidèle au texte écrit par Chaplin tout en essayant d’en éclairer les zones d’ombres par l’intermédiaire d’un personnage fictif, Georges Hayden, censé être l’éditeur du père de Charlot. Tout comme Chaplin a choisi de ne partager avec ses lecteurs que certains épisodes de son existence, Attenborough ne transpose à l’écran que certains passages, dûment sélectionnés, de l’autobiographie. À quels choix, à quels impératifs, les deux hommes ont-ils respectivement obéis dans la mise en mots ou en images de ce qui s’avère de la part de Chaplin un véritable testament à l’adresse du public ? Y-a-t-il adéquation entre les deux projets d’écriture ?
Charles Chaplin, L’Emigrant, 1917, le rêve de la Terre Promise.
Chronique

« Charlie Chaplin. Le Rêve » d'Adolphe Nysenholc

1 décembre 2020
L’originalité de « Charlie Chaplin. Le Rêve », le livre d’Adolphe Nysenholc, réside dans la façon dont il mime les productions de l’Age d’Or du cinéma muet, dans un va et vient constant entre diverses silhouettes, entre divers visages, entre Chaplin et les personnages qu’il joue, au point que le lecteur déambule dans un monde de doubles.