« Je ne viens pas du cinéma. Je viens des luttes. C’est pour cette raison que mes films sont des outils pour les luttes. Ils doivent en priorité renforcer l’imaginaire des luttes ». En cinq films (La Jungle étroite (2013), L’abécédaire de Gilbert (2013), La bataille de l’eau noire (2015), Stan et Ulysse, l’esprit inventif (2018) et Détruire Rajeunit (2021)), Benjamin Hennot propose autant de tentatives de filmer l’énergie et l’ardeur qui ont porté ces différents mouvements populaires wallons. Le cinéaste revient avec nous sur son engagement et sa façon de travailler.