Logo du Rayon Vert Revue de cinéma en ligne

Antoine Schiano di Lombo

Élève en sociologie à l'École normale supérieure Paris-Saclay.
La forêt dans la première partie de Eureka
Rayon vert

« Eureka » de Lisandro Alonso : L’incompréhension du monde

20 juillet 2024
Par la mise en simultanéité dans un même récit de plusieurs époques et de plusieurs lieux, de différents modes de représentations des autochtones et de la domination qu’ils subissent, Eureka de Lisandro Alonso rend compte de la condition amérindienne saisie au travers des structures oppressives qui en modèlent les contours.
Román rencontre le groupe d'amis près de la rivière dans Los delincuentes
Le Majeur en crise

« Los delincuentes » de Rodrigo Moreno : La liberté suffira

15 avril 2024
Los delincuentes propose une expérience radicale à son spectateur : celle d’éprouver non pas le fait d’être libre comme un état, mais comme un processus de libération. Rodrigo Moreno explore deux univers, plongeant à la fois au plus profond du monde clos incarné par la banque et au plus intense du monde ouvert par la passion vécue par les personnages auprès de Norma et la perte de tous les repères qui les cloisonnaient.
Raphaël Thiéry dans L'Homme d'argile
Rayon vert

« L'Homme d'argile » d'Anaïs Tellenne : La matière de l’art

24 mars 2024
Avec L'Homme d'argile, Anaïs Tellenne s’attèle au mythe de Pygmalion en explorant à son tour la question des rapports de l’art et du monde. Si le film conclut bel et bien à la possibilité d’une métamorphose, c’est en fait à une double métamorphose que le spectateur est confronté : comme dans le mythe, la statue prend effectivement vie, mais cette transformation trouve son pendant dans le consentement de l’homme à devenir la statue qui le représente, car il ne supporte pas de disparaître aux yeux de la femme qu'il aime.