Logo du Rayon Vert Revue de cinéma en ligne

Paul Verhoeven

Si Paul Verhoeven a rapidement gagné sa réputation de cinéaste de la violence, jusqu'à être affublé du surnom un brin ridicule de "Hollandais violent", ce n'est peut-être pas tant à cause de son appétence pour les scènes paroxysmiques et éprouvantes, que, plus fondamentalement, en raison de l'obsession qui le travaille de film en film : mettre en scène la vie même, dans tout le bruit et la fureur qui la traversent. Mais cette ambition ne serait pas des plus originales s'il ne l'associait étroitement à une éthique du regard dont l'exigence fait elle-même violence au médium cinématographique.

Laurent Lafitte et Isabelle Huppert dans Elle de Paul Verhoeven
Esthétique

« Elle » de Paul Verhoeven : Pronom Impersonnel

25 octobre 2016
Lors de la sortie de « Elle » en 2016, de nombreux commentateurs et critiques ont accusé Verhoeven de faire l'apologie du viol. Une analyse s'impose afin de lever ce malentendu et évaluer les enjeux d'un film travesti par l'indignation morale.
spetters-verhoeven
Critique

« Spetters » de Paul Verhoeven : Heurts et malheurs

8 juin 2016
À passer outre le parfum de scandale qui entoure « Spetters », nous découvrons un film bouleversant, dont la noirceur est proportionnelle au lyrisme qui habite chacun de ses plans : heurts, malheurs, rixes, accidents et heureuses coïncidences fourmillent dans ce chef d'œuvre de Paul Verhoeven.
Elizabeth Berkley dans Showgirls de Paul Verhoeven
Esthétique

Paul Verhoeven : La Vie projetée

2 juin 2016
De « Total Recall » à « Elle », en passant par « Basic Instinct », « Showgirls » ou encore « Black Book », le cinéma de Paul Verhoeven ne témoigne pas tant du mauvais goût de son auteur pour la violence que d'une éthique rigoureuse du regard mise au service de la vie, dans tout ce qu'elle a de furieux et de bruyant.